15 décembre 1943 : les franc-maçons rétablis dans leurs droits
signée le 15 décembre 1943. Les biens devront être restitués et les victimes des mesures d’exclusion, réintégrées et reclassées. En effet, de nombreux fonctionnaires maçons ont été révoqués par Vichy pour leur appartenance et sont dans des situations précaires. Certains sont des membres actifs de la Résistance intérieure ou extérieure.
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Le 15 décembre 1963, la Maison de la Radio, « unitaire et circulaire » selon de Gaulle, est inaugurée
En ce jour d’ouverture au public de la « nouvelle » Maison de la Radio, retour sur l’inauguration de 1963. Un lieu unique, moderne mais aussi de contrôle par le pouvoir politique. Et dès l’origine « l’obligation morale de réussir toutes nos émissions » Présent à l’inauguration, le général de Gaulle alors président de la République définit ce que sera cette Maison.
« A la radio, fallait-il une maison ? Oui (…) et ce bâtiment complexe et imposant est le signe de l’organisation, de la concentration, de la cohésion nécessaire à son audience et à son influence ! «
« Concentration » et « cohésion » dit De Gaulle. Il est vrai qu’il était alors nécessaire de réunir dans un lieu unique ceux qui oeuvraient avant sur 39 sites différents un peu partout dans Paris.
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Compte rendu des entretiens entre le général de Gaulle et Harold Macmillan (Rambouillet, 15 décembre 1962)
Du 15 au 16 décembre 1962, le président français Charles de Gaulle s’entretient avec le Premier ministre britannique Harold Macmillan à Rambouillet sur les grands dossiers internationaux et européens. Les discussions portent également sur les conséquences de la réunion de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), du 3 au 7 décembre à Paris, au cours de laquelle l’Assemblée s’est prononcée pour la création d’une force de frappe nucléaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), condamnant ainsi la prolifération des forces de frappe nationales. Le général de Gaulle et Harold Macmillan insistent sur la nécessité que leurs forces nucléaires respectives demeurent sous contrôle national. Tout en évoquant la possibilité d’une coopération franco-britannique dans le domaine militaire, le général de Gaulle estime qu’en matière de défense, la Grande-Bretagne «ne donne pas vraiment l’impression d’être européenne». De plus, aux yeux du général, la force nucléaire britannique n’est pas «purement britannique», mais «est intimement liée aux États-Unis».