La bataille pour la libération de Toulon a été très meurtrière pour l’ensemble de ses acteurs. Du côté des membres des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) ou civils assimilés, les pertes s’élèvent à plus d’une soixantaine de personnes. Cette libération a été marquées par plusieurs exécutions sommaires à Hyères (soldats arméniens) et Toulon (FFI et soldats du bataillon de Choc).
photos: Syvie Boyer Kempf photos pour uniquement l’association (droit image)
photos: Antonin Lambert photos pour uniquement l’association (droit image)
La bataille de Toulon est sanglante. Les Allemands ont reçu l’ordre de tenir jusqu’aux dernières munitions. En une semaine, on dénombre près de 2700 victimes françaises et 8 000 du côté ennemi.
Toulon, une priorité
Pour les alliés qui débarquent en Provence le port varois est une priorité. 15 000 soldats français vont encercler la ville, en majorité des unités coloniales de l’Armée B du général de Lattre de Tassigny.
Place de la Liberté, l’immeuble des Dames et le cinéma l’Éden sont en ruine.
Le port détruit
Le port est lui aussi complètement dévasté. Toulon a été libéré officiellement le 27 août 1944 et les navires français n’ont pu entrer dans Toulon que le 13 septembre. « Durant ce laps de temps de 15 jours, il a fallu déminer le port, enlever les carcasses de navires et restaurer les quais .Les Américains se serviront du port pour acheminer armes et matériel vers le front. Toulon libre panse ses plaies, mais la ville restera à jamais marquée par cette bataille qui a profondément changé son visage et sa physionomie.