De Gaulle, attaché au principe de laïcité, montre son souci de séparer sa pratique religieuse de l’exercice de son pouvoir.
Se considérant comme président de tous les Français quelque soient leurs convictions, il s’exprime peu sur sa foi et ne communie quasi jamais lors des célébrations religieuses publiques. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’en faire un acte politique, il s’autorise des exceptions. Ainsi en juin 1966, lors de son voyage en URSS, il communie pendant une messe à Leningrad pour défendre la liberté religieuse dans la dictature communiste. Il fait de même en Pologne l’année suivante.