Daniel Cordier, avant-dernier Compagnon de la Libération est mort à l’âge de 100 ans, né le 10 août 1920 à Bordeaux.
A l’été 1941, il est nommé au service « Action » du Bureau central de Renseignements et d’Action , les services secrets des Forces françaises libres (FFL). Parachuté en France en 1942, il est embauché comme secrétaire par Jean Moulin à Lyon et reste au service de cette figure de la Résistance jusqu’à l’arrestation de ce dernier en juin 1943. Pourchassé par la Gestapo, il retourne en Angleterre et continue de travailler pour le BCRA.
Un seul Compagnon de la Libération est encore vivant, Hubert Germain, lui aussi centenaire, sur les 1.038 distingués par le général de Gaulle pour leur engagement au sein de la France libre pendant l’Occupation allemande. Il est prévu que le dernier des Compagnons qui décédera sera inhumé au Mont Valérien, Un hommage national lui sera rendu a indiqué Emmanuel Macron.