21 h : démission du cabinet Reynaud.
21 h 30-22 h : retour de de Gaulle à Bordeaux.
23 h : Pétain, président du Conseil.
Vers minuit : demande de leurs conditions d’armistice à l’Allemagne et à l’Italie par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Espagne et du nonce apostolique. La France avertit son allié anglais de son intention de traiter avec les Allemands. La Grande-Bretagne, par l’intermédiaire du général de Gaulle en mission à Londres, et avec le soutien de M. Pleven et M. Monnet, propose une union entre la France et la Grande bretagne. Avec pour objet d’assister la France et de la soutenir à l’extrême en cet heure de stress qu’elle traverse, et aussi dans l’espoir d’encourager le gouvernement français à continuer la résistance.
Le gouvernement français refuse le projet d’union franco-britannique.
Suite au manque de soutient, le cabinet Reynaud démissionne. Le maréchal Pétain est nommé président du conseil.
L’amiral Darlan est nommé ministre de la Marine, le général Weygand ministre de la Guerre.
A 23 heures,le maréchal Pétain charge M. Baudouin, son ministre des Affaires étrangères, d’entamer des négociations avec les Allemands et les Italiens. Il transmet à l’Allemagne une demande de condition d’armistice par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Allemagne Front ouest
De petites batailles de chars ont lieux à Champaubert et Mondement.
Les troupes allemandes atteignent la Loire et capturent Orléans.
Les forces du général Guderian atteignent la Saône, prennent Dijon, et se dirigent vers Besançon et Pontarlier.
Le groupe d’armées C allemand traverse le Rhin près de Colmar.
Bombardements allemands dans l’Ain sur Bourg-en-Bresse et Pont-de-Vaux.
L’opération Ariel continue. Les opérations d’évacuations ont lieu à Saint-Nazaire, Nantes, Saint Malo et Brest.