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23 novembre 1944

le 23 novembre, le drapeau tricolore est hissé au sommet de la cathédrale de Strasbourg. Dans sa proclamation à la population, le général Leclerc s’écrie, non sans émotion : « La flèche de votre cathédrale est restée notre obsession. Nous avons juré d’y arborer de nouveau les couleurs nationales. C’est chose faite ». En effet, lui et ses hommes de la 2ème DB viennent de réaliser le serment qu’ils ont prêté à Koufra, en mars 1941 : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. »

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Le général, élu à la tête du GPRF, présente son gouvernement

23 novembre, il présente son gouvernement et expose son programme devant l’Assemblée nationale constituante.  Trois mois plus tard, il part :

« Le régime exclusif des partis est reparu. Je le réprouve. Mais, à moins d’établir par la force une dictature dont je ne veux pas, et qui sans doute tournerait mal, je n’ai pas les moyens d’empêcher cette expérience. » et laisse la place à Félix Gouin à la tête du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF).

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Cérémonie de commémoration de la libération de Strasbourg, vingt ans après l’événement et Hommage du général de Gaulle à l’armée, ce 23 novembre 1961

Le 23 novembre 1961, le général de Gaulle réunit à Strasbourg près de 5000 officiers pour célébrer le dix-septième anniversaire de la libération de la ville, à l’automne 1944. L’actualité est alors évidemment dominée par la guerre d’Algérie, que l’on commence à qualifier de guerre civile. En novembre 1960, le président français avait évoqué l’éventualité d’une « République algérienne » et depuis septembre 1961, il parle ouvertement de désengagement. Le climat est alors très lourd : après la tentative avortée du putsch des généraux en avril, les attentats de l’OAS en faveur de l’Algérie française se succèdent de part et d’autre de la Méditerranée, de Gaulle lui-même échappe à une tentative d’assassinat à Pont-sur-Seine. Les négociations avec le GRPA, amorcées au printemps, ont pourtant peine à démarrer, tandis que les combats continuent sur le sol algérien. Le document ne présente qu’un extrait du discours, celui où de Gaulle rend hommage au général Leclerc et à sa 2e Division blindée (2e DB), qui, placée au centre du dispositif américain de libération de la France, s’élance vers Strasbourg à l’automne 1944, et s’empare de la capitale alsacienne le 23 novembre. Il rappelle devant les officiers qui servent alors en Algérie, « la loi de grandeur et de servitude » que respectèrent ces soldats qui choisirent de rompre avec Vichy pour s’engager auprès de la France Libre, seule garante de la continuité de l’État et de la République. La suite du discours, qui n’apparaît pas dans le document, est consacrée au rôle de la France dans le monde, mais surtout à la situation algérienne.

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