Avant midi : le gouvernement français reçoit une première réponse allemande par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Espagne ; il est invité à communiquer les noms de ses plénipotentiaires français.

Un mandat d’arrêt est lancé contre le général de Gaulle par le général Weygand, ministre de la guerre et commandant en chef des armées françaises.
Le général de Gaulle refuse de revenir en France et continue ses allocations radiophoniques depuis Londres.

journal 18 juin 1940 le-progres article de l'appel du 18 juin 1940

 

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La mise à flot du Jean Bart a lieu le 6 mars dans le plus grand secret, seules quelques personnalités de la Marine et des chantiers assistent à l’opération. En raison des évènements militaires de mai 1940 qui prennent l’allure d’une catastrophe, l’Etat-Major de la Marine décide d’accélérer les travaux concernant le cuirassé, ainsi que ceux de la tranchée dans laquelle il passera pour gagner le fleuve puis la haute mer.

Dans la nuit du 18 au 19 juin, les remorqueurs MinotaureUrsus et Titan de la Compagnie Générale Transatlantique réussissent à tirer le cuirassé à travers un chenal sans repaire et par nuit noire, pour le conduire vers la mer libre. Bien qu’échoué par deux fois, le Jean Bart est sorti de cette mauvaise position par ses remorqueurs.

A 4h45, les machines du cuirassé sont mises en route pour la première fois. Au même moment trois bombardiers allemands surgissent et passent à l’attaque, l’un deux place une bombe entre les deux tourelles principales où elle occasionne peu de dégâts. Le cuirassé avance à 12 noeuds pour sortir de l’estuaire de la Loire.

A 6h15, il est en mer et rencontre son escorte composée des torpilleurs Le Hardi et Mameluk. Les Britanniques ont envoyé le destroyer Vanquisher et deux gros remorqueurs pour conduire le Jean Bart en Grande Bretagne. Le commandant Ronarc’h décline bien sûr cette offre. Après avoir gagné le large, le cuirassé stoppe pour se ravitailler en mazout, huile et eau, à partir des pétroliers Odet et Tarn. A 18h le Jean Bart reprend sa route en direction de CasablancaL’Epée se joindra à l’escorte par la suite.

Divers incidents mécaniques se produisent au cours de la traversée, mais ceux-ci sont toujours surmontés. Le cuirassé mouille en rade à Casablanca, le 22 juin à 17h.

Sources : Le cuirassé Jean Bart, Robert Dumas, Editions Marines ; Robert Dumas & Jean Guiglini, Les cuirassés de 23 500t, éditions Lela Presse, 2005.


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