53 ans après la mort du général de Gaulle

Lundi 9 novembre Journée ordinaire et pluvieuse d’automne dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, en Haute-Marne,

 Vers 19h. “J’ai mal, là, dans le dos”, murmure le général  avant de s’effondre, terrassé par une rupture d’anévrisme.                                                                                           Charles de Gaulle travaille à ses “Mémoires d’espoir”, déjeune avec sa femme, se promène dans le jardin, écrit à quelques “Compagnons” et à son fils Philippe.    Il vient de gagner la bibliothèque  Il s’asseoit devant la table de bridge, où chaque soir avant le journal télévisé et le dîner, il s’adonne à ce qu’il appelle sa “discipline d’oisiveté”: une réussite. Charles de Gaulle s’affaisse dans son fauteuil, la tête dans une main, sous les yeux d’Yvonne, en train d’écrire, installée à son secrétaire. Il a déjà perdu connaissance.

Appelés par son épouse le docteur Lacheny arrive. Il est trop tard. Rupture d’anévrisme abdominal, diagnostique le médecin. Charles de Gaulle ne reprendra pas conscience, mais il aura le temps de recevoir les derniers sacrements avant de succomber.

« La vieillesse est un naufrage », avait dit de Gaulle à André Malraux, lui confessant combien il redoutait une fin longue et douloureuse qui l’aurait diminué durablement. Son vœu implicite fut exaucé.

Messe commémorative du 53e anniversaire de la disparition du général de Gaulle jeudi 9 novembre en la cathedrale de Toulon à 18 h00.

 
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