Décès de Jean-Claude Servan-Schreiber, ancien résistant et figure discrète de la dynastie

Résistant, homme de presse et député gaulliste, Jean-Claude Servan-Schreiber, figure discrète de la dynastie qui s’est illustrée dans la politique et le journalisme, est décédé mercredi à Paris, le jour de ses 100 ans, a annoncé sa famille.                                     Né le 11 avril 1918 à Paris, Jean-Claude décide, jeune, d’embrasser une carrière militaire. De 1939 à 1941, il est lieutenant d’infanterie.
Mais, à cause de ses origines juives, il est contraint de quitter l’armée. Il va rejoindre difficilement l’Algérie et la France libre.
Après la guerre et un passage par Sciences-Po, il travaille auprès de son père, comme directeur commercial des Échos. Le journal avait été fondé en 1908 par Robert et son frère Emile, le père de « JJSS » et de Jean-Louis.
Par la suite, il participe en 1953 au lancement de L’Express (qui, au début, était un supplément politique des Échos), au côté de JJSS. En 1958, il succède à son père à la tête des Échos mais le journal est vendu en 1963.
Admirateur du général de Gaulle, Jean-Claude Servan-Schreiber présidera ensuite la Régie française de publicité et sera député UNR (Union pour la Nouvelle République) de la Seine de 1965 à 1967.
Il rappelait dans « Tête haute » que « Servan » fut utilisé pour la première fois en 1917 par Emile qui signa sous ce pseudo (inspiré par le village breton de Saint-Servan) un essai sur les États-Unis et l’Europe. Ce nom, qui « plut à toute la famille », sera plus tard accolé à Schreiber.   

Résultat de recherche d'images

Partager sur Facebook
Partager sur Twitter
Partager sur Pinterest
Partager sur WhatsApp
Articles liés
Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée

Poster commentaire