Décès du médecin en chef Guy Charmot, doyen des Compagnons de la Libération

 Guy Charmot, doyen des Compagnons de la Libération est mort à Marseille le 7 janvier à l’âge de 104 ans.  

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Né à Toulon le 9 octobre 1914, le jeune Guy Charmot rêve d’aventures et veut marcher dans les pas du docteur Albert Schweitzer, fondateur de l’hôpital de Lambaréné, au Gabon.                                                                                                                       Refusant la défaite, comme la plupart de ses camarades, et sans avoir entendu l’appel du général de Gaulle, il traverse la Volta Noire pour rejoindre la Gold Coast [Ghana], alors sous domination britannique, puis le Cameroun, où le futur maréchal Leclerc est à la manoeuvre pour faire pencher ce territoire sous mandat français du côté gaulliste. En septembre 1940, le jeune médecin rallie les Forces françaises libres [FFL].  En janvier 1943, le BM 4, affilié à la 2e Brigade Française Libre de la 1ère Division Française Libre, part en Libye. Durant la campagne de Tunisie, il obtient une première citation à l’ordre de l’Armée, pour avoir porté secours à ses camarades, alors pris sous un déluge de feu, à découvert, lors des combats du djebel Takrouna.  Après un bref retour en Libye, le BM 4 débarque à Naples, en avril 1944, en prévision de l’offensive contre la ligne Gustave [ou ligne d’hiver]. Là encore, Guy Charmot se distingue par son courage et son dévouement lors des combats menés du 17 au 20 mai. Il sauve ainsi la vie de plusieurs de ses camarades blessés. Le 30 juin, il se voit remettre la Croix de la Libération des mains du général de Gaulle.Puis, le 16 août, Guy Charmot débarque à Cavalaire, toujours avec le BM 4. Il prend part à la libération de Toulon, sa ville natale. Mais il est blessé lors des combats. Remis, il prend part à la Campagne de France, toujours avec le même dévouement et le même courage sous le feu de l’ennemi. Il termine la guerre au massif de l’Authion [Alpes-Maritimes] sans avoir tiré le moindre coup de feu…Compagnon de la Libération, Guy Charmot était aussi Grand officier de la Légion d’Honneur et chevalier des Palmes académiques. Il était aussi titulaire de la Croix de Guerre 39/45 avec 4 citations

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