En présence de notre marraine Marielle Goitschel, Fréderique Neau-Dufour rejoint les rangs de notre association. Elle est membre d'honneur comme Rémi de Gaulle.
Son parcours:
Après avoir été professeur d’histoire-géographie jusqu’en 1998, Frédérique Neau-Dufour est nommée chargée de recherche à la Fondation Charles-de-Gaulle. Commissaire de l’exposition du mémorial Charles-de-Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises, et de l’exposition itinérante Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, une amitié franco-allemande, elle est conservatrice de La Boisserie, maison familiale du général de Gaulle, jusqu’en 2009.Elle est ensuite nommée conseillère pour la mémoire au cabinet d’Hubert Falco, secrétaire d’État chargé de la Défense et des Anciens combattants pour préparer le 70e anniversaire de l’Appel du 18 Juin, en liaison avec la Fondation de Charles-de-Gaulle et la Fondation de la France libre. Dans ce cadre, elle initie la création d'une exposition consacrée aux Compagnons de la Libération, cette "chevalerie exceptionnelle" selon les mots de Romain Gary. Entre 2010 et 2011, elle est chargée des hauts lieux de mémoire au ministère de la Défense. Elle dirige de 2011 à 2019 le Centre européen du résistant déporté (CERD) situé sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler (Bas-Rhin)7. Elle tire de cette expérience son premier roman, qui retrace sur le temps long l'histoire d'une villa construite en 1913 sur une montagne. Cette villa devient en 1941 le centre névralgique de la machine concentrationnaire nazie. Depuis 2021, Frédérique Neau-Dufour travaille pour le ministère de la Culture et pour la Région Grand Est en tant que coordinatrice de la partie française de « Esch2022 », la Capitale européenne de la Culture qui se tient jusque fin 2022 sur un territoire franco-luxembourgeois. Frédérique Neau-Dufour est membre du Conseil scientifique du mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Elle préside le comité scientifique du Mémorial national de la Prison de Montluc à Lyon. Elle préside également le conseil scientifique en charge du projet de monument mémoriel numérique aux morts et disparus alsaciens et mosellans de la Seconde Guerre mondiale, porté par la Région Grand Est. De 2017 à 2022, elle a pris part aux travaux de la commission historique internationale sur la faculté de médecine de la Reichsuniversität Strassburg. Créée par l’université de Strasbourg, co-présidée par l'historien allemand Florian Schmalz et l'historien britannique Paul Weindling (en), cette commission rend en 2022 un rapport fondé sur l’inventaire de 150 000 pages d’archives et de nombreux prélèvements humains afin de vérifier leurs liens éventuels avec des « crimes médicaux de guerre » commis pendant l'annexion de fait de l'Alsace par les nazis.

Photos: mairie d’Ollioules-association varoise de l’appel du 18 juin

Partager sur Facebook
Partager sur Twitter
Partager sur Pinterest
Partager sur WhatsApp
Articles liés
Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée

Poster commentaire