Marie-France Garaud est morte 

C’était une des grandes figures de la droite conservatrice et une proche des présidents Jacques Chirac et Georges Pompidou.

 

« Ce n’était pas facile de devenir le deuxième Président de la République sous le regard du Général de Gaulle. Il fallait être digne de lui, de la France, de soi-même .Pompidou a été, comme son maitre, pénétré de la responsabilité essentielle et solitaire du Chef d’Etat… Dans l’exercice de sa fonction, Pompipdou sera assez gaulliste pour ne jamais s’abriter derrière quoi que ce soit, même le gaullisme. Et s’il pensait sans doute, bien souvent, à ce qu’aurait fait le général, il ne s’en prévalait jamais pour s’en faire un rempart. Mais il aura, avec la même intransigeance, le soucis de l’intégrité du pouvoir et de la grandeur de la France ». 

EXTRAIT d’un texte de Marie-France Garraud 

L’étudiante en droit, inscrite au barreau de Poitiers, « monte » à Paris en 1957 comme attachée juridique au ministère de la Marine. C’est alors que celui qui avait été son professeur de droit à Poitiers, le député gaulliste Jean Foyer, nommé ministre de la Coopération de De Gaulle, cherche une attachée parlementaire. La juriste ne connaît rien aux arcanes de la politique. Mais elle apprend vite. Notamment sur la psychologie de ceux qui exercent le pouvoir et y aspirent. Elle comprend et sait exploiter sans trembler les ressorts de l’ambition humaine. Elle suit Foyer Place Vendôme, un ministère qui lui convenait bien. Mais lorsque celui-ci quitte le gouvernement, en 1967, sa réputation l’a précédée auprès du président de l’Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas

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