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JEAN LATTRE DE TASSIGNY (DE)

Issu d’une vieille famille aristocratique des Flandres françaises, Jean de Lattre de Tassigny est né le 2 février 1889, à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), d’un père poitevin, maire de Mouilleron-en-Pareds, et d’une mère vendéenne.                                             En septembre 1941 il est nommé commandant supérieur des troupes de Tunis et crée une nouvelle école de cadres à Salammbô.                                                          Rappelé en France en janvier 1942, il est nommé commandant de la 16e division militaire à Montpellier et promu général de corps d’armée.                                             Le 11 novembre 1943, il est promu général d’armée par le général de Gaulle qu’il rejoint à Alger cinq semaines plus tard.                                                                           Le 9 mai 1945, le général de Lattre signe à Berlin, au nom de la France, aux côtés des alliés, l’acte de capitulation de l’Allemagne nazie.Nommé haut-commissaire en Indochine et commandant en chef en Extrême-Orient en décembre 1950, il rétablit la situation au Tonkin par les victoires de Vinh-Yen et de Mao-Khé. Son fils unique, Bernard, est tué à Ninh-Binh, le 30 mai 1951, à la tête d’un escadron vietnamien du 1er Chasseurs. Après plusieurs missions à Washington, Londres et Rome, il repart pour le Vietnam. Il rentre en France pour la Conférence des Etats Associés et meurt le 11 janvier 1952 à Paris. Quatre jours plus tard ses obsèques nationales sont célébrées en la cathédrale Notre-Dame. Le jour même, le général de Lattre de Tassigny est élevé à la dignité de Maréchal de France. Il est inhumé dans son village natal de Mouilleron-en-Pareds. 

Grand Croix de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 20 novembre 1944
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 14/18 (8 citations)
• Croix de Guerre 39/45
• Croix de Guerre des T.O.E. (3 citations)
• Médaille des Evadés
• Médaille d’Or de l’Education Physique
• Médaille d’Or de la Santé Publique
• Military Cross (GB)
• King Cross of the Bath (GB)
• Distinguished Service Medal (USA)
• Legion of Merit (USA)
• Ordre de Souvorov (URSS)
• Grand Croix de l’Ordre de Léopold (Belgique)
• Croix de Guerre Belge
• Grand Croix du Lion Blanc (Tchécoslovaquie)
• Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)
• Grand Croix de l’Ordre de Saint Olaf (Norvège)
• Grand Croix de l’Ordre d’Orange Nassau (Hollande)
• Virtuti Militari (Pologne)
• Grand Croix de l’Ordre Royal du Dannebrog (Danemark)
• Commandeur de l’Ordre du Mérite Brésilien
• Grand Croix Libertador San Martin (Argentine)
• Mérite Militaire avec agrafe blanche (Cuba)
• Mérite Militaire (Mexique)
• Grand Croix du Mérite Militaire (Chili)
• Grand Croix de l’Ordre Royal du Cambodge
• Grand Croix de l’Ordre National du Vietnam
• Grand Croix de l’Ordre du Million d’Eléphants (Laos)
• Grand Croix du Parasol Blanc (Laos)
• Mérite Chérifien (Maroc)
• Grand Croix du Ouissam Alaouite (Maroc)
• Grand Croix de l’Ordre du Sang (Tunisie)
• Grand Croix de l’Etoile Noire (Bénin)

Le 3 février 1962, la traversée inaugurale du France à destination de New York

La première traversée de l’Atlantique Nord le 3 février 1962.1 806 passagers sont à bord : 580 en première classe et 1 226 en classe touriste. Des milliers de Havrais sont présents sur les quais afin d’assister au premier départ du France vers New York. Le navire essuie une violente tempête pendant plusieurs heures. À la barre le commandant Croisile, qui souhaite tester son navire, ne ralentit pas sa vitesse. Le paquebot est chahuté par d’énormes vagues, les passagers sont inquiets. Mais si le bâtiment résiste bien, quelques avaries, non mentionnées à la presse, sont néanmoins à déplorer, comme des voies d’eau. Propulsé par 160 000 chevaux, la traversée dure cinq jours dont quatre se déroulent par gros temps. À son arrivée dans la rade de New York le , le France est accueilli par une parade de remorqueursbateaux-pompes, embarcations privées, qui l’accompagnent, ainsi que d’hélicoptères et avions. Pendant sa remontée de l’Hudson, il est salué par des milliers de personnes présentes sur les rives. Le bateau reste amarré cinq jours au quai 88 — le Pier 88, celui qui avait été aménagé pour le Normandie — où est organisée une exposition du goût français. François Reichenbach a réalisé un film documentaire pendant ce voyage,

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