le Général De Gaulle a lancé un appel en faveur de l’intervention de l’Etat dans l’industrie charbonnière

le 11 août 1945

Le Général de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République, s’est rendu à Bruay-en-Artois sous les acclamations de la foule. Il est accueilli par la municipalité à l’hôtel de Ville. Après un défilé, le Général se rend ensuite à Béthune où il donne un discours sur la production charbonnière au balcon de l’hôtel de Ville cette prise de position eut un réel impact : en 1946, la nationalisation des charbonnages fut adoptée par les députés. Il s’agissait de relancer la production afin de redresser l’économie du pays affaibli par des années de guerre.

Source Article de la voix du Nord  Publié le15/11/2020 par Bernard Pruvost (Clp) 

Après la Libération, lors des premiers jours de l’été 1945, Germaine apprend la visite du général De Gaulle à Béthune, elle veut le voir et s’y rend avec son amie. Elles s’installent au premier rang, sur le trottoir face à l’hôtel de ville. : « Il est là, devant nous avec sa stature, sa prestance, il va serrer des mains de l’autre côté de la rue et revient vers nous  » se rappelait-elle avec émotion. Et là, dans un élan d’enthousiasme et à l’insu des gardes mobiles, elle traverse la chaussée, va à la rencontre du général De Gaulle et l’embrasse. Ce moment a été figé dans la pellicule. Elle fera la une de la presse le lendemain.

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Une correspondance permanente avec la famille De Gaulle

L’histoire ne s’arrête pas là : le général De Gaulle lui dédicacera la photo et Germaine Cailliéret gardera une correspondance permanente avec la famille De Gaulle. Elle s’est même recueillie sur sa tombe à Colombey-les-Deux-Églises. Germaine est depuis décédée. Mais ses souvenirs restent.

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