Hommage à l’Amiral Francois FLOHIC Fidèle parmis les fidèles du Général de Gaulle

juin2017

Amiral François FLOHIC a Ollioules avec jacques QUENTIN vice président de l’association Varoise de l’Appel du 18 Juin et Robert BENEVENTI maire d’Ollioules JUIN 2017

  Fidèle parmis les fidèles du Général de Gaulle

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Aide de camp du général de Gaulle, il l’avait accompagné quasiment jusqu’au bout, même lors du voyage de l’ex-chef de la France Libre en Irlande, après son départ de l’Élysée, en 1969. .Né le 2 août 1920 à Ploubazlanec, François Flohic se destine à une carrière d’officier dans la marine marchande quand commence la campagne de France de mai-juin 1940. Élève à l’֤École d’hydrographie de Paimpol, il devance l’arrivée des troupes allemandes en embarquant, le 18 juin, à bord du bateau-pilote « Albert Faroult ». Il arrive en Angleterre le lendemain

Ayant rejoint les Forces navales françaises libres [FNFL], François Flohic entame une formation d’officier de marine à bord du cuirassé « Courbet », qui venait d’être rendu aux Français libres par les autorités britanniques. Puis il effectue un stage d’application sur l’aviso « La Moqueuse » entre octobre et décembre 1940.Après parfait sa formation au Britannia Royal Naval College de Dartmouth, il est affecté à la corvette « Roselys », cédée en 1941 par la marine britannique aux FNFL et alors commandée par le lieutenant de vaisseau André Bergeret. Il participe à la bataille de l’Atlantique ainsi qu’à l’expédition de Mourmansk (convoi PQ 16). Lors du voyage retour, le convoi entre par erreur dans un champ de mines. Plusieurs bâtiments étant touchés, le navire français recueille à son bord 179 marins naufragés, dans des conditions effroyables.

En octobre 1943, François Flohic est affecté à bord de la frégate « La Découverte », qui s’illustrera lors des opérations de débarquement en Normandie et du blocus des poches de l’Atlantique. « J’ai eu de la chance, je suis passé à travers. Mais tant d’autres sont tombés », résumera-t-il plus tard au sujet de ses années passées au sein des FNFL.

Après la guerre, François Flohic est envoyé en Indochine, où il prendre le commandement du patrouilleur « Digitale ». Puis il rejoint successivement les dragueurs « Véga » et « Algol ».En novembre 1958,  il croise la route du général de Gaulle. « Bonjour Flohic. Quand nous sommes-nous rencontrés?, lui demande-t-il. « En avril de 1943. Lors de votre inspection des corvettes à Grenock », lui répond l’officier de marine. « C’est bon. Nous nous reverrons », lui assure-t-il alors.

C’est ainsi que, en 1959, François Flohic deviendra l’aide de camp du général de Gaulle. En 1964, nommé capitaine de frégate, il prend le commandement de l’escorteur d’escadre « La Bourdonnais ». Pas pour longtemps puisque, un an plus tard, il retrouve ses fonctions auprès du chef de l’État. Il ne quittera ce dernier qu’en 1969, après son séjour Irlandais.

Plus tard, promu capitaine de vaisseau, il devient le « pacha » du porte-hélicoptères « Jeanne d’Arc »e t du groupe d’application des enseignes de vaisseaux. Auditeur du Centre des Hautes Études Militaires (CHEM), puis de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale (IHEDN), il est affecté à Londres, en 1971, en qualité d’attaché militaire. Promu vice-amiral en 1977, il quitte la Marine nationale la même année.

Acteur inlassable du devoir de mémoire, le vice-amiral Flohic s’était retiré dans le Var, où il s’adonnait à l’une de ses passions : la peinture. Il était notamment commandeur de la Légion d’honneur et Grand-croix de l’ordre national du Mérite.

(Histoire militaire/ Archives.opex360  Laurent Lagneau)

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