Selon le procureur, l’acte aurait été perpétré par un homme seul. En cette Journée nationale de la Résistance, il a provoqué de nombreuses réactions de politiques indignés. La tombe du général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne) a été vandalisée samedi, en pleine Journée nationale de la Résistance, sans que le caveau ne soit toutefois touché. «La tombe, filmée en permanence, a été dégradée à 17h14 par un individu seul qui est monté dessus et a donné deux grands coups de pied sur le socle de la croix, provoquant la chute de celle-ci. Mais le socle de la tombe est resté intact», a déclaré le procureur de Chaumont, Frédéric Nahon.
La dégradation s’est produite très rapidement, «en moins d’une minute», selon le procureur, qui précise que l’auteur des faits, âgé d’une trentaine d’années, n’a pas commis d’autres dégradations avant de quitter le cimetière. Il n’avait pas le visage dissimulé et aurait agi seul. Il est toujours recherché par la brigade de recherche de Chaumont et la communauté de brigades de Bologne qui ont été saisies de l’enquête.
« Une provocation indigne »
Dans la soirée, l’Elysée a assuré que « toutes les actions requises en réponse » à la dégradation de la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises seront « conduites dans les meilleurs délais ». « La mémoire et la figure du général de Gaulle sont chères à tous les Français », souligne la présidence qui précise qu’Emmanuel Macron « s’est assuré (…) de la prompte réparation de la sépulture ». Le président Macron a appris « avec émotion (…) l’acte de vandalisme perpétré contre la tombe du général de Gaulle » et a adressé à sa famille « ses sincères pensées », toujours selon l’Elysée.
Les réactions de la classe politique ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux.
- « Honte à ceux qui ont profané la tombe du général de Gaulle », a condamné Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics. « Mon cœur de patriote est blessé ».
- « Un acte de vandalisme commis sur la tombe du général De Gaulle, c’est un acte contre la France », a tweeté le premier ministre Edouard Philippe, exprimant sa « tristesse » et sa « consternation ».
- D’autres ont déploré que cet acte ait eu lieu à la date même de la Journée nationale de la résistance, comme l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui évoque une insulte envers « la France et ses valeurs ». La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (Les Républicains, LR) a critiqué « une provocation indigne ».
- Cette dégradation « nous indigne et nous choque tous en ce jour de commémoration de la Résistance », a lui aussi réagi sur le réseau social le sénateur-maire de Troyes François Baroin (LR).
- « Honte aux profanateurs qui salissent notre histoire », a tweeté Gérard Larcher, président du Sénat (LR).
- Une « infamie », déplore de son côté le vice-président du Front National (FN) Florian Philippot, en rendant hommage au « plus grand Français du XXe siècle ».
- D’autres, comme la députée européenne Nadine Morano (LR) ou le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR), appellent à ce que « ceux qui ont fait cela soient sévèrement punis ».
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- L’association Varoise de l’Appel du 18 Juin partage comme tout les Gaullistes de France et du monde l’émotion qui a suscité ce vandalisme hors du commun contre le Général de Gaulle qui mérite de reposer en paix pour cette liberté dont nous jouissons grâce a lui aujourd’hui a rajouté notre président Louis Fiori.