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Le lundi 9 novembre 1970, à 19h15, Charles de Gaulle meurt paisiblement dans sa maison de « La Boisserie », à Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne). Il est pris d’un malaise en faisant une réussite aux cartes.

Le Général avait reçu son voisin René Piot, cultivateur, pour une affaire de parcelle agricole à gérer. Un entretien cordial d’un bon quart d’heure sur tout et rien. René Piot se souviendra qu’après avoir évoqué un hangar qu’il construisait, le Général lui glissa :  Si vous êtes gêné, je peux vous aider. Vous savez, le Général n’est pas à plaindre.  Au petit matin du 10 novembre 1970, la France est sous le choc. Colombey-les-Deux-Églises, 391 habitants, devient pour quelques jours le centre du monde.

Le 12 novembre, sa dépouille est transportée sur un engin blindé de reconnaissance vers la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de village                                                                                                                                                Il est enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, « Charles de Gaulle 1890-1970 ».  Hommage simple, discret, infiniment respectueux, à l’image des douze jeunes gens du village choisis pour porter le cercueil recouvert d’un drapeau tricolore.  Toutefois, une cérémonie officielle rassemblant quatre-vingts chefs d’État a lieu parallèlement à Notre-Dame de Paris.                      Deux ans après la mort du général de Gaulle, le 18 juin 1972, une Croix de Lorraine monumentale a été érigée au-dessus du village de Colombey. À son pied, un passionnant Mémorial accueille les touristes et pèlerins depuis 2008.

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